« Ankorkibil » : différence entre les versions

Ankorkibil (discussion | contributions)
Ankorkibil (discussion | contributions)
Ligne 123 : Ligne 123 :


=== Jeunesse ===
=== Jeunesse ===
Les héritiers du prestigieux royaume ancestral des nains, la lignée des Branazril, avait sombré dans l'oubli après l'effondrement de cette première splendeur.
Les Branazril, autrefois une lignée prestigieuse du royaume nain, étaient tombés dans l'oubli après la chute de leur gloire passée. Pendant des siècles, leurs descendants s’étaient dispersés, jusqu’à ce que le père et la mère d’Ankorkibil trouvent refuge dans une mine prospère fondée par un nain audacieux, Galaoud. Ils y vécurent heureux, jusqu’à ce qu’une malédiction lancée par Zil'Gurax, un sombre enchanteur, s’abatte sur leur terre. Incapables d’y remédier, la plupart des habitants décidèrent de partir vers une nouvelle cité naine : Ultharik.
Égarés pendant des siècles, les descendants de la lignée d'argent, le père et la mère du jeune nain, s'étaient établis dans une mine florissante édifiée par un intrépide nain Galaoud. Ils y avaient trouvé leur bonheur jusqu'à ce que la jeune mine naine eût à affronter la sinistre malédiction de Zil'Gurax le sombre enchanteur. Incapables de rompre l'ensorcellement jeté par le mage noir sur la terre des nains, la majorité du peuple prit la décision de s'exiler vers une nouvelle cité naine, Ultharik la lointaine.


Hélas, ce fut peu après le début de l'exode qu'une prophétie annonça que seul un descendant de la lignée royale aurait le pouvoir de réveiller la Hanche des Titans et de lever le fléau qui les accablait.
Peu après le début de l’exode, une prophétie annonça qu’un descendant de la lignée royale était le seul capable de réveiller la Hanche des Titans et de briser la malédiction.


Le père d'Ankorkibil trouva la mort durant cet exil, lors d'une attaque d'orcs, laissant sa mère seule pour élever leur enfant. Cette dernière gagnait sa subsistance en écoulant des fleurs, qu'elle allait cueillir dans les vastes étendues verdoyantes qui s'étiraient à perte de vue, et qu'affectionnaient les naines de la cité.
Le père d’Ankorkibil trouva la mort en chemin, lors d’une attaque d’orcs, laissant sa mère seule pour l’élever. Pour survivre, elle vendait des fleurs qu’elle cueillait dans les vastes plaines environnantes, très prisées des naines de la cité. Elle s’éteignit lorsqu’Ankorkibil eut 35 ans, un âge encore bien loin de la majorité naine, fixée à 60 ans. Il fut alors recueilli par les sages d’Ultharik, qui avaient vite perçu son talent exceptionnel pour la magie.


Sa mère le quitta lorsqu'il atteignit ses 35 ans. Encore loin de la majorité chez les nains, fixée à 60 ans, il fut pris en charge par les éminents sages de la cité, qui avaient tôt révélé les prodigieuses aptitudes magiques du jeune nain. Il fut alors initié par les vénérables maîtres des runes d'Ultharik, évoluant au sein des majestueux murs de l'académie d'Ulla. Parmi ces érudits, Unkor, un sage éminent des barbes d'argent, tissa des liens particuliers d'amitié avec lui.
Formé par les maîtres des runes de l’académie d’Ulla, il développa des liens particuliers avec Unkor, un éminent sage de la cité. Grâce à lui, Ankorkibil apprit en secret la langue des textes sacrés, écrite en haut nanien, inaccessible au commun des nains. Bien qu’il ne soit pas naturellement doué pour le combat, il reçut aussi un enseignement aux armes, notamment à l’épée et au marteau. Mais c’est surtout son talent inné pour l’art des runes qui impressionnait ses maîtres – ce que d’autres mettaient des décennies à maîtriser lui venait avec une facilité déconcertante.


Grâce à ce mentor, dans la discrétion la plus totale, il s'immergea dans l'étude de la langue des textes sacrés, écrite en haut nanien, inaccessible aux nains ordinaires. Malgré son absence de talent pour la maîtrise des armes, il apprit sous sa tutelle à manier l'épée et le marteau. Ses dons naturels pour la magie avaient également retenu son attention. L'art des runes, qui demandait habituellement des décennies pour être pleinement maîtrisé, semblait presque inné chez le jeune nain, coulant en lui comme une seconde nature.
Son avenir semblait tout tracé : à sa majorité, il devait rejoindre l’ordre des sages pour transmettre son savoir aux générations futures. Mais le destin en décida autrement…
 
Le cours de sa vie paraissait tout tracé. À sa majorité, il devait rejoindre l'ordre pour devenir à son tour un grand sage, prêt à transmettre aux jeunes nains son savoir, comme tant d'autres l'avaient fait avant lui, et comme tant d'autres le feraient après lui. Cependant, le fil de son destin le rattrapa plus tôt que prévu.


=== Un destin inattendu ===
=== Un destin inattendu ===