« Campagne des immaculés » : différence entre les versions

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S'obstinant à charger, les lanciers arrivèrent enfin au contact des grenadiers du maréchal. Ces derniers, aguerris à toutes les luttes, ne se démontèrent pas et repoussèrent les cavaliers à coups de mousquet et de baïonnettes. Une lutte sans mercie sur le centre de la ligne défensive s'engagea alors, tandis que les canons continuaient de déverser leur mitraille sur l'arrière de la colonne des ulhans. Le combat resta incertain pendant près de trente minutes, durant lesquelles le duc hésita à envoyer son infanterie. Puis, voyant que ses cavaliers occupaient à eux seuls deux régiments d'infanterie, il se risqua à un assaut général, et jeta ses 4000 fantassins en avant, ordonnant à ses troupes de prendre les batteries de canons en priorité. Voyant l'infanterie du duc se lancer au contact, le maréchal Zorn ordonna aux deux bataillons de fusiliers-grenadiers, qui tenaient les ailes, de défendre les canons coûte que coûte. Il envoya ensuite sur son centre le régiment de dragons du threa-thaesi, afin de soulager les grenadiers. Enfin, il ordonna à ses hussards, sa dernière réserve, de se tenir prêts à se porter sur le flanc droit ou le flanc gauche.<br>
S'obstinant à charger, les lanciers arrivèrent enfin au contact des grenadiers du maréchal. Ces derniers, aguerris à toutes les luttes, ne se démontèrent pas et repoussèrent les cavaliers à coups de mousquet et de baïonnettes. Une lutte sans mercie sur le centre de la ligne défensive s'engagea alors, tandis que les canons continuaient de déverser leur mitraille sur l'arrière de la colonne des ulhans. Le combat resta incertain pendant près de trente minutes, durant lesquelles le duc hésita à envoyer son infanterie. Puis, voyant que ses cavaliers occupaient à eux seuls deux régiments d'infanterie, il se risqua à un assaut général, et jeta ses 4000 fantassins en avant, ordonnant à ses troupes de prendre les batteries de canons en priorité. Voyant l'infanterie du duc se lancer au contact, le maréchal Zorn ordonna aux deux bataillons de fusiliers-grenadiers, qui tenaient les ailes, de défendre les canons coûte que coûte. Il envoya ensuite sur son centre le régiment de dragons du threa-thaesi, afin de soulager les grenadiers. Enfin, il ordonna à ses hussards, sa dernière réserve, de se tenir prêts à se porter sur le flanc droit ou le flanc gauche.<br>


Vers 16 heures, la bataille battait son plein. Le duc von bonlieux avait alors engagé toute sa légion dans un bond en avant, que le maréchal Zorn s’efforçait de contenir malgré son infériorité numérique. Le centre de la ligne de front était englouti sous une mêlée générale de fantassins et de cavaliers, tandis que les ailes tenaient tant bien que mal par le feu de ses canons, défendus par les fusiliers-grenadiers qui s'accrochèrent à leurs batteries comme si il s'était agi du d'une citadelle. Un brouillard grisâtre se leva sur le champ de bataille, alors que l'odeur de poudre se faisait de plus en plus insupportable. Aux pieds des défenseurs, les corps des plus malchanceux s'amoncelaient en redoutes de chair, d'ou s'échappaient les cris des blessés. Le maréchal Zorn, qui savait que son centre ne devait pas chanceler, se rua dans la mêlée, sabre en main. Il eut alors cette phrase restée célèbre: "'''Tous ceux qui en tuent moins que moi retourneront dans la ligne, faites moi voir ce que savent faire des vrais grenadiers !'''". <br>
Vers 16 heures, la bataille battait son plein. Le duc von bonlieux avait alors engagé toute sa légion dans un bond en avant, que le maréchal Zorn s’efforçait de contenir malgré son infériorité numérique. Le centre de la ligne de front était englouti sous une mêlée générale de fantassins et de cavaliers, tandis que les ailes tenaient tant bien que mal par le feu de leurs canons, défendus par les fusiliers-grenadiers qui s'accrochèrent à leurs batteries comme si il s'était agi du d'une citadelle. Un brouillard grisâtre se leva sur le champ de bataille, alors que l'odeur de poudre se faisait de plus en plus insupportable. Aux pieds des défenseurs, les corps des plus malchanceux s'amoncelaient en redoutes de chair, d'ou s'échappaient les cris des blessés. Le maréchal Zorn, qui savait que son centre ne devait pas chanceler, se rua dans la mêlée, sabre en main. Il eut alors cette phrase restée célèbre: "'''Tous ceux qui en tuent moins que moi retourneront dans la ligne, faites moi voir ce que savent faire des vrais grenadiers !'''". <br>


Enfin, vers 17 heures, un événement très attendu par le maréchal vint changer le cours de la bataille. Derrière sa ligne, à marche forcée, l'avant-garde du corps des maréchaux arrivait en renfort avec 2000 fantassins des régiments de tirailleurs grenadiers et 500 cavaliers du régiment de Filranmel-dragons. Le rapport de force changea brutalement, et les soldats du duc von bonlieux furent sévèrement ébranlés, tandis que les soldats du maréchal Zorn redoublèrent de bravoure. Immédiatement après leur arrivée, les deux régiments de tirailleurs-grenadiers furent envoyés sur les ailes de la lige du maréchal, pour les dépasser et encercler les troupes du duc von Bonlieux. Ce dernier, comprenant que toute retraite allait lui être coupée, ordonna alors le repli sur toute la ligne. Mais cet ordre, arrivant alors que ses troupes étaient en mauvaise posture, signa le début de la déroute. Les soldats du duc jetèrent leurs armes en prirent la fuite en direction du col de passeroche, abandonnant tout derrière eux. La panique s'ajouta à ce mouvement, accentuée par la fureur des grenadiers du maréchal, qui voulurent se jeter dans la poursuite. Mais le maréchal Zorn, conscient que ses troupes avaient connu de lourdes pertes, s'y refusa. Il fit reformer la ligne, et ordonna à son régiment de hussards, restés en réserve, de poursuivre les ennemis en déroute jusqu'à ce que ces derniers soient suffisamment dispersés pour ne plus présenter de menace immédiate.<br>


'''WIP'''<br>
Vers 18 heures, la victoire du maréchal Zorn était consommée: En une après-midi, la légion du duc von bonlieux avait été vaincue et mise en déroute, laissant derrière elle près de la moitié de ses effectifs hors-combat, dont tous ses lanciers. Les hussards du maréchal Zorn maintinrent leur mouvement de poursuite jusqu'à la tombée de la nuit avant de regagner leur division, mais ils ne purent malheureusement pas capturer le duc von bonlieux, qu'on savait blessé mais qui avait réussi à prendre la fuite.<br>
Le Royaume de Fersen arrive par le nord. la légion du duc Von bonlieux, en avant-garde, tente de passer par le col de passeroche mais est stoppée par la 2e division du corps aidée par des éléments de la réserve. La 1e division et l'avant-garde suivent en faisant volte-face aux troupes de la légion de l'aurore. La légion du duc de bonlieux tente un passage en force sur le col mais sont repoussées par les feux de mitraille de l'artillerie à cheval des maréchaux. Les deux régiments de grenadiers des maréchaux défendent les canons contre plusieurs assauts au bord du ravin. Le duc von bonlieux rétrograde. Ses troupes sont durement éprouvées, de même que celles de la 2e division des maréchaux.<br>
Bien que la victoire fut sienne, le maréchal Zorn ne pouvait cependant que constater les dégâts subis par sa division dans ce combat à un contre deux, mais il avait accompli sa mission: le col de passeroche était resté inviolé et l'arrivée de l'armée de fersen dans la région des bas-plateaux allait être retardée, sans doute assez pour permettre eu corps de la garde volontaire d'arriver en renfort.<br>
(Présent: Pencroff ou Ghideon)<br>
Annonçant la nouvelle au maréchal Pencroff par coursier, le maréchal Zorn entreprit alors de prendre ses quartiers quelques jours à l'embouchure de passeroche, le temps de soigner ou de faire évacuer ses blessés. Il fit également enterrer ses morts et ceux du royaume de fersen, à qui il fit également rendre les honneurs militaires pour leur opiniâtreté. <br>