« Ankorkibil » : différence entre les versions

Ankorkibil (discussion | contributions)
Ankorkibil (discussion | contributions)
Ligne 156 : Ligne 156 :
=== Le réveil de la Hanche ===
=== Le réveil de la Hanche ===


En ce quatrième jour de clairecelune de l'an 55, après des semaines de périples éreintantes, le modeste groupe de nains parvint aux portes de la mine de Galianör. L'atmosphère y était lourde, saturée de la malignité de Zil'Gurax, tangible à chaque souffle. Pour atteindre ce lieu, les nains avaient traversé des forêts dévorées par le mal, des villages humains en déliquescence, et des champs saccagés - autant de vestiges de l'ère où Galaoud le bâtisseur régnait en souverain sur cette contrée.
Le quatrième jour de Clairecelune de l’an 55, après des semaines d’un voyage éprouvant, Ankorkibil et ses compagnons atteignirent enfin les portes de la mine de Galianör. L’air était lourd, imprégné d’une aura malfaisante, vestige de la corruption de Zil’Gurax. Pour arriver jusqu’ici, ils avaient traversé des forêts gangrenées, des villages humains en ruine et des champs ravagés – autant de témoins du temps où Galaoud le Bâtisseur régnait sur ces terres.
Quelques vaillants nains, majoritairement des guerriers aguerris, se tenaient seuls en sentinelle dans la mine, gardiens de la Hanche précieuse. À l'entrée de la mine, Ankorkibil sollicita un entretien avec le gouverneur de la cité, présentant une missive émanant du sage Unkor. Bien que teintés de doute, les gardes laissèrent le groupe passer lorsqu'ils reconnurent le nom de famille du nain inscrit dans la lettre, accompagné du sceau du conseil des sages d'Ultharik.
Le gouverneur, un nain vieillissant au visage austère et à la longue barbe blonde, rencontra rapidement Ankorkibil, bien qu'il ne lui prêtât guère attention, doutant fortement qu'il puisse être l'héritier du royaume d'argent. Afin d'évaluer ce prétendant, avant de lui permettre l'accès à la salle de la Hanche, il le provoqua en duel. Si le nain parvenait à le vaincre dans ce combat, il aurait alors la permission d'approcher ce qu'il convoitait.
Le futur roi accepta ce duel, bien que la situation semblât grandement pencher en sa défaveur. Le gouverneur était un guerrier chevronné et un chef de guerre redoutable, tandis qu'Ankorkibil avait consacré la majeure partie de son temps à l'étude des livres et des cristaux, n'ayant jamais excellé dans l'art du maniement de la hache.
Vardoc, l'un des nains l'accompagnant dans sa quête, lui souffla la solution à leur dilemme. Le gouverneur n'avait pas spécifié les armes à utiliser pour ce duel. Rien n'interdisait d'utiliser ses gants de maître des runes pour combattre le guerrier. Dans l'arène de la cité, Ankorkibil put ainsi démontrer ses talents magiques. Grâce à cette ruse, il parvint aisément à vaincre son adversaire, qui, surpris par l'habileté du jeune nain, lui permit alors d'entrer dans la salle la plus sacrée de la cité.


Lorsqu'Ankorkibil put entrer en contact avec l'artefact endormi, une puissante lumière dorée s'échappa de la Hanche et l'enveloppa. Les engrenages divins se remirent à tourner, les anneaux tournoyèrent et les globes se remirent en rotation. La pesante atmosphère qui régnait jusqu'alors fut instantanément dissipée. C'est alors que le jeune nain fit face aux Titans pour la première fois. Ulla l'accueillit chaleureusement, tous heureux de voir le retour d'un Branazril. Lorsque la lumière se dissipa, les témoins de l'avènement du nouveau roi purent voir qu'Ankorkibil tenait dans ses mains la légendaire hache de Tharik, titan de la guerre. Cette hache légendaire était l'attribut des premiers rois, capable de transpercer toute armure.
Quelques nains tenaient encore la mine, principalement des guerriers chevronnés, veillant sur la précieuse Hanche des Titans. À l’entrée, Ankorkibil demanda à voir le gouverneur de la cité et présenta une lettre du sage Unkor. D’abord méfiants, les gardes finirent par le laisser passer en reconnaissant son nom et le sceau du conseil des sages d’Ultharik.


Peu de temps après, la nature environnant la mine reprit couleur, les oiseaux retournèrent à la montagne, et la lueur d'un nouveau règne brillait.
Le gouverneur, un nain au visage sévère et à la longue barbe blonde, le reçut rapidement, sans pour autant lui accorder grande attention. Il doutait qu’Ankorkibil soit réellement l’héritier du royaume d’Argent. Pour le mettre à l’épreuve, il lui lança un défi : un duel. Seule une victoire lui permettrait d’accéder à la salle de la Hanche.
 
Ankorkibil accepta, bien que l’affrontement soit loin de jouer en sa faveur. Le gouverneur était un vétéran aguerri, un chef de guerre redoutable, alors qu’Ankorkibil avait passé sa vie plongé dans les livres et la magie, sans jamais exceller au combat à la hache.
 
C’est alors que Vardoc, l’un de ses compagnons, lui souffla une idée : le gouverneur n’avait pas précisé quelles armes étaient autorisées. Rien ne l’empêchait d’utiliser ses gants de maître des runes. Dans l’arène de la cité, il mit son plan à exécution et fit appel à la magie. Pris de court, son adversaire fut rapidement vaincu. Impressionné, le gouverneur reconnut sa valeur et lui permit d’entrer dans la salle la plus sacrée de Galianör.
 
Lorsqu’Ankorkibil toucha enfin l’artefact endormi, une lumière dorée jaillit de la Hanche des Titans et l’enveloppa entièrement. Les anciens mécanismes divins se remirent à tourner, les anneaux gravés de runes s’activèrent, et les globes en lévitation retrouvèrent leur danse céleste. L’air devint plus léger, et l’obscurité maléfique se dissipa.
 
C’est alors qu’il les vit.
 
Les Titans lui apparurent pour la première fois. Ulla, la plus bienveillante d’entre eux, l’accueillit avec chaleur, heureuse de voir un Branazril de retour. Lorsque la lumière s’évanouit, tous purent contempler Ankorkibil tenant dans ses mains la légendaire hache de Tharik, titan de la guerre. Cette arme mythique, autrefois portée par les premiers rois, était capable de transpercer n’importe quelle armure.
 
Peu après, la nature autour de la mine reprit vie. Les arbres retrouvèrent leurs couleurs, les oiseaux revinrent sur les montagnes, et un nouvel espoir s’éleva au-dessus de Galianör. Un règne venait de commencer.


=== Le couronnement et la prise de pouvoir ===
=== Le couronnement et la prise de pouvoir ===